Changer ses croyances en 5 minutes grâce à sa grand-mère

Changez votre vie en changeant vos croyances

Et comment votre grand-mère peut vous aider

Nous avons tous des limitations, des croyances « limitantes », comme on dit en PNL. Que ce soit la croyance que l’on ne réussira jamais à devenir riche ou financièrement indépendant, celle que l’on ne trouvera jamais l’âme sœur, etc.

Nos croyances sont dues à des perceptions à sens unique.

On croit ce que l’on veut croire, Démosthène, IVe s. av. J.-C.

C’est un peu comme quand vous conduisez à 130 sur l’autoroute. Vous restez focalisé sur la route, mais tout autour il se passe des tas de choses. Pour vous, seule la route et ses bandes blanches comptent, mais dans la campagne aux alentours le fermier fait entrer les vaches dans le pré, les enfants vont à l’école, etc.

Votre carte du monde se limite à ce moment-là à la route.

Dans votre vie, votre éducation, des perceptions tronquées peuvent conduire à l’installation de croyances durables.

Par exemple, des échecs successifs (répétés par manque de flexibilité), peuvent établir une croyance  limitante qui vous fera reproduire l’échec.

Il est donc important d’installer de nouvelles croyances.

Comment installer de nouvelles croyances ?

Pour installer de nouvelles croyances nous allons utiliser les sous-modalités.

Certitude

Je vais vous demander de penser à quelque chose qui est pour vous une certitude. Par exemple, que le soleil va se lever demain. Si vous êtes adepte des histoires du genre fin du monde, utilisez peut-être  une autre certitude 😉 .

Comment vous représentez-vous cette certitude ? Est-ce qu’il s’agit d’une image  fixe, d’un film, d’une voix ? S’il s’agit d’une voix, provient-elle de devant ou de derrière ? S’il s’agit d’une image, est-elle floue, nette, brillante ou matte ?

Dans, Le Temps du changement, de Richard Bandler, l’auteur raconte qu’une de ses patientes percevait les certitudes de la façon suivante : elle entendait la voix de sa grand-mère.

Et doute

Maintenant, je veux que vous pensiez à une chose dont vous n’êtes pas sûr, par exemple, que le chômage va baisser. Le but du jeu est de savoir comment vous vous représentez le doute.

Cela peut être une image floue, lointaine, en noir et blanc, ou la voix de votre mère, comme pour la patiente de Bandler.

Ainsi, pour cette patiente, la certitude était représentée par la voix de sa grand-mère et le doute par celle de sa mère.

Pour vous cela sera peut être visuel, auditif ou autre (kinesthésique). Le doute peut être en noir et blanc, la certitude en couleurs brillantes. Chacun a ses représentations propres à lui.

Changer la croyance

La suite du jeu va se dérouler ainsi. Nous allons appliquer  à la croyance que vous désirez acquérir la représentation (on dit les sous-modalités) de la certitude. Inversement, si vous voulez vous débarrasser d’une croyance, appliquez-lui les sous-modalités du doute.

Supposons que le doute (la croyance à obtenir) soit une image moyenne en noir et blanc proche de vous située sous votre regard.

Faites-la s’éloigner vers l’horizon, jusqu’à ce qu’elle devienne toute petite, puis faite la revenir dans la position – et avec les caractéristiques – de votre certitude.

Répétez l’opération de plus en plus vite. C’est la vitesse qui compte. En gros, le remplacement du doute par une certitude doit devenir un réflexe instantané.

Bandler mit en place une nouvelle croyance pour sa patiente en la lui faisant percevoir avec la voix de sa grand-mère.

C’est un des grands principes de la PNL : appliquer à ce qui ne marche pas les stratégies, représentations, sous-modalités de ce qui marche.

Si vous avez compris ça, je serais déjà très content.

Alors, essayez et dites-moi si cela marche. Quand cela aura marché, quand vos croyances seront modifiées, ancrez le résultat.

Et si cela ne marche pas, essayez autrement.

Pourquoi ne pas vous créer des croyances de réussite ?

Image : Ambro FreeDigitalPhotos.net