Le poisson dans les rêves

Je suis sûr que pour vous il y a fréquemment un poisson dans les rêves. Réfléchissez-y bien ! Non ? Nous allons voir qu’il y a toujours moyen de trouver un poisson dans les rêves. Nous verrons également ce que cela implique dans les relations de tous les jours.

 

poisson dans les rêves

Un poisson dans les rêves

 

Cette expression a été utilisée par Robert Dilts dans Changer les systèmes de croyances avec la PNL. Il évoque un psychologue qui animait une émission de radio. Dans cette émission les auditeurs appelaient pour parler de leurs problèmes (normal, jusque là). Mais ce professionnel arrivait toujours à trouver un poisson dans les rêves de la personne : dans une rivière, une flaque, voire un restaurant (où l’on sert du poisson – avec les sushi bars, aujourd’hui, c’est encore plus facile).

 

Pourquoi cette anecdote pourrait nous intéresser ?

 

Où sont vos poissons à vous ?

 

Que signifie cette anecdote ? Pour y répondre, réfléchissons à ce que faisait ce psychologue. Il arrivait à placer un poisson n’importe où dans un rêve. À quoi cela peut-il nous faire penser ?

Et si je vous disais :

Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut voir.

Notre histoire de poisson, c’est un peu le contraire : on trouve toujours ce que l’on veut voir dans toute situation ou communication.

 

Cela signifie que l’on interprète souvent les choses. Enfin, c’est mon interprétation :-). On ne peut donc pas faire confiance à ce que l’on pense ou à ce que les gens nous disent. Dur !

Pensez au médecin. Ce genre de personne a de l’autorité sur ses clients. Si le médecin dit « ça vous chatouille là, non ? », vous aurez tendance à sentir que cela vous chatouille effectivement.

Inversement, je vous dois une autre petite histoire qui m’est arrivée personnellement et qui colle parfaitement au poisson dans les rêves.

 

poisson dans les reves 2
Pour d’autres ce n’est pas un poisson…

Le médecin qui prenait son cas pour des généralités

 

J’ai consulté un docteur, il y a longtemps, pour des douleurs dans la gorge. Ayant choisi un médecin (il n’était pas encore imposé) dans le quartier où je travaillais à l’époque, je me rend à son cabinet.

L’homme, sentant le vin après le repas de midi, m’interroge. J’ai déduis de ce qui était arrivé par la suite que, pour lui, cela devait forcément être des renvois gastriques.

J’ai été maladroit en disant que je buvais du vin le WE. Il m’arrivait effectivement, de temps en temps, de boire du vin en fin de semaine.

Et paf ! On était parti sur des renvois gastriques sûrement associés au vin.

Et vas-y que je te prescris des médicaments que quand tu lis la notice t’as pas envie de les prendre.

 

Je ne me souviens plus très bien, mais je crois que je suis allé voir un autre docteur peu après qui m’a dit que c’était une trachéite !

 

« In vino veritas ». Le poisson du docteur était le vin et le suc gastrique.

 

La moralité de l’histoire

 

Ce que nous pouvons en conclure c’est que dans une communication, il faut se méfier de ce qui est dit et de ce que l’on pense (interprète). Quand on est face à face, il faut analyser les méta-signaux : langage non verbal et para-verbal. Robert Dilts parle de « calibrage des indices minimaux ».

Les gens doués pour détecter les mensonges sont forts à ce jeu-là. Je ne suis pas client de cette série, mais c’est sans doute ce que le héros principal de la série Lie To Me fait. C’est aussi ce que s’efforce de faire la synergologie.

Mais surtout, méfiez-vous de ce que VOUS pensez. Se baser sur ses impressions, ses conclusions hâtives, est souvent source de malentendus.

 

 

Images: tokyoboy et vectorolie / FreeDigitalPhotos.net

 

 

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