Avez-vous découvert ce trésor caché sous vos pieds ?
Savez-vous qu’il y a tout près de vous un trésor qu’il est encore possible de découvrir ? Ce trésor vous donnera tout ce que vous désirez dans la vie : plaisirs, subsistance, temps libre, sécurité, propriété, … Rares sont ceux qui ne peuvent pas le découvrir.
Voulez-vous savoir ce dont il s’agit ? Voulez-vous connaître ce trésor si facile à trouver ?
Vous avez certainement déjà débusqué de sa cachette. Mais en avez-vous apprécié la valeur ?
Une de mes fables préférées est porteuse d’une morale formidable. Je vous la laisse découvrir.
Le Laboureur et ses Enfants
Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.
Creusez, fouiller, bêchez ; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.
Jean De La Fontaine
Si vous ‘avez pas trouvé la morale, la voici. Le travail est un trésor ! Banal ? Non !
La valeur du travail
Si les chômeurs, pour la plupart, seront d’accord, ce n’est pas suffisant. Il ne s’agit pas seulement de parler du travail salarié. D’ailleurs, le laboureur n’est pas salarié, il est à son compte.
Sans travail la société ne progresse pas. Elle ne survit pas. Le premier travail a été celui de l’homme qui prépare des outils de chasse. Ce travail était vital, car sans lui il n’y avait rien à manger. Puis la civilisation s’est développée, les tâches se sont spécialisées, ce qui a permis au progrès de transformer la vie des hommes.
On peut dénoncer ce progrès à outrance – notamment d’un point de vue écologique – mais c’est lui qui nous permet aujourd’hui d’écrire et de lire tranquillement cet article. Enfin, je veux dire qu’au lieu de lire tranquillement on pourraît être en train de plier le dos pour ramasser je ne sais quoi dans un champ.
Le travail, trésor pour le développement personnel
Le travail permet d’améliorer la condition des hommes d’un point de vue global. C’est aussi le terreau fertile du développement personnel. Dans ce cas le travail est tout ce qui peut modeler l’être humain pour le rendre meilleur : auto-formation, lecture, méditation, entraînement, profession quand elle est choisie et aimée, …
Dans notre société nous avons perdu le contact avec le travail. Le travail est devenu une sorte d’aliénation que l’individu vit de plus en plus mal.
Travailler ne veut pas seulement dire apporter des revenus à un patron. Chacun peut devenir son propre patron. Cela demande du travail et de l’abnégation. Mais là réside la valeur du travail. Là on comprend que c’est un trésor.
À tous les jeunes…
À tous les élèves d’écoles, petites ou grandes, quels que soient les rêves que vous possédiez, il vous faudra sans doute travailler pour les atteindre. Vous n’avez pas le droit d’attendre comme la cigale que tout vous tombe tout cuit dans la bouche. Enrichissez votre propre trésor, celui de votre travail.
Agissez tout de suite ! Formez-vous et ne laissez pas passer l’occasion que vous avez d’acquérir des connaissances et des méta-connaissances qui vous permettront de façonner votre vie.
Ne laissez pas mourir l’héritage des anciens. Ne gâchez pas le fruit de leur travail, ce trésor. Que ce soit sur un plan civilisationnel (grâce à la robotisation l’homme n’aura bientôt plus besoin de travailler, d’après la série de la Prophétie des Andes) ou sur un plan individuel, les investissements finissent toujours par produire des fruits.
Sur un plan personnel cela peut être devenir rentier et acquérir sa liberté financière.
Vous ne me croyez pas ? Changer-Gagner explore pour vous différentes pistes :
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Et le premier étage de la fusée liberté financière s’appelle la formation.
Formez-vous !
Image : amenic181 FreeDigitalPhotos.net