La série Fais pas ci fais pas ça et la famille déracinée

La série Fais pas ci fais pas ça vient de se terminer. J’adore cette série très populaire (dans le sens noble du terme). Elle est extraordinaire de qualité, comme ses acteurs et son scénario. Mais on est en droit de se demander si ce n’est pas une série subversive. Et je vais sans doute vous surprendre en disant cela. Je vais vous montrer pourquoi il ne faut pas tomber dans le piège.

famille deracinee

Les tribulations de deux familles

Cette série, la télévision publique nous l’a offerte pendant 10 ans. Nous avons suivi les aventures banales de deux familles. L’une bobo et l’autre, catho (traduisez coincée). Les auteurs et producteurs prônent l’amour et les valeurs de la familles. De bonne foi, sans doute. Mais ils la détruisent !

Fais pas ci : un univers bobo

Tout d’abord la série se déroule dans un univers bobo. Une ville de banlieue parisienne chic, très chic. On n’est pas dans la cité. La famille de gauche n’est pas de gauche. Elle est bobo. C’est-à-dire pétée de pognon et libertaire.
Donc, déjà, un univers orthogonal à la réalité.

Le libertarisme

Je ne suis pas contre la liberté, au contraire. Liberté de tout : des mœurs mais aussi d’entreprendre. Mais il faut savoir que ce mouvement libertaire vient des universités américaines. Universités où des intellectuels dans les années 60-70 ont diffusé le mouvement libertaire. Il se peut que ce soit une œuvre de déstabilisation. Subversion de l’occident par l’URSS communiste à l’époque.
Et ces idées ont fait leur chemin. Notamment grâce à des révolutions comme mai 68. Révolutions menées par les fils des bourgeois, au profit de leurs parents.
Ce mouvement, de gauche, s’est allié avec le temps aux ultra-libéraux de droite pour nous imposer la globalisation.

Une vision gauche-droite

On croit que la série Fais pas ci, fais pas ça oppose la droite et la gauche. En fait, pour moi, elle oppose la tradition à la globalisation. Et la globalisation gagne à la fin de la série. Les auteurs s’en défendent. Ils disent que le mode d’éducation de chaque famille a conduit à des échecs.
On a en réalité d’un côté la famille traditions, coincée. Et de l’autre la famille porte étendard de la gauche libertaire alliée à la droite ultra libérale. La gauche libertaire, bobo, a depuis longtemps abandonné les ouvriers. Pour preuve : les parents communistes moqués.

Imposer une vision de la société

Le but caché ou pas, conscient ou pas de la série est de nous imposer une vision de la société. Une vision voulue par le parti de la mondialisation. Gauche bobo et droite ultra libérale.
Les auteurs nous disent qu’ils ont voulu dépeindre la société et la parentalité comme elle est actuellement. Or elles ont été voulues ainsi par le parti de la globalisation. Dépeindre la situation actuelle en laissant sous-entendre qu’elle est « normale » n’est pas anodin. Doucettement cela instille dans les cerveaux disponibles qui regardent la télé une vision du monde qui ne date que de 40 ans. Et qui mène tout droit à la catastrophe.

La famille « tradi » se laisse gagner par le mariage pour tous, par l’ouverture. La série se termine même par un beau bourrage de crâne.
« Il faut essayer d’autres plats pour apprécier celui qu’on a ». Euh, non. Et pour une bonne raison sur laquelle nous reviendrons plus loin.

On a assisté dans les dernières saisons de la série à une radicalisation. Est-ce dû à l’approche des élections ?

L’ouverture

Essayer d’autres plats. Avec comme sous-entendu clair les aventures extra conjugales. Fais pas ci semble parler du couple. Mais l’idée s’instille dans l’inconscient. Cela se pourrait-il que ce soit plutôt une invitation (ou exhortation) à s’ouvrir à l’accueil de l’autre ? Aux peuples déplacés et venus remplacer les habitants de notre vieille europe ? Sur l’instigation d’ONG manipulées par l’oligarchie transnationale.
On est dans la propagande. La vérité imposée. Ouvrez-vous. Goûtez à d’autres lèvres. Laissez-vous séduire. Et berner.

Pourquoi un tel individualisme ? Et pourquoi cela ne marche pas ?

Tout d’abord, concernant ces « autres lèvres »… Cette vidéo montre que ce n’est pas si bien. Et puis, cette tendance et les divorces sont certainement dus à la suprématie depuis des années des désirs individuels sur les besoins de la société et de la famille.
Avant un couple restait marié par « tradition », par convenance. Pour les enfants. On ne recherchait pas le bonheur dans le mariage mais la consécration sociale.
Aujourd’hui on recherche le bonheur dans le mariage. Et bien souvent on ne le trouve pas. Or ce n’était pas le but initialement du mariage. Le mariage était pour procréer et élever des enfants. Pour la société. Pas pour l’individu.
D’ailleurs aujourd’hui l’enfant est plus un produit, ou un plaisir pour les parents. Tout le monde veut des enfants. Même ceux qui, d’après la nature ne peuvent pas en avoir (même sexe). C’est devenu un produit de consommation.
L’individu prime sur la société. Il ne faut pas s’étonner que tout le monde perde ses repères.

 

Des besoins de petits groupes

Tout au long de la série on dépeint la société d’aujourd’hui. En la décrivant on trouve cela normal. Normal de se plier aux désirs de groupes particuliers, aux désirs tout court. Chacun est particulier. La vision de chacun doit être respectée. Au détriment de la société. Au lieu de rééduquer on finit par accepter.

 

Aux désirs des oligarques

Moi j’ai vu dans ce final de Fais pas ci, fais pas ça la réalisation d’un agenda de l’imposition d’une vision du monde voulue par ces banksters qui nous gouvernent. Ils veulent une société où la famille n’est plus. Si même les couples, fondements de la famille, vont goûter d’autres lèvres, il n’y a plus de racines. Le couple est la racine de la société. Déjà avec l’homoparentalité elle était battue en brèche. Quand le couple va voir ailleurs, il ne reste plus rien.
Non, il reste les individus. Seuls. Et leurs désirs. Désirs que la société de consommation s’évertue à combler. Bientôt au travers de la réalité virtuelle. Tout sera bientôt virtuel. Sauf les consommateurs. Avec les esclaves chargés de fabriquer les biens à vendre. Et des gros messieurs avec de gros cigares pour engranger le fric.
Le but de la propagande culturelle est de fabriquer des chardons de Russie (ou soude roulante). Ces plantes en forme de boule que l’on voit passer dans les westerns. Elles se déplacent. Comme les populations au grès des envies de l’oligarchie transnationale et pour servir soit d’esclave soit de consommateur.
Crédits: tpsdave

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