Les 6 étapes pour obtenir ce que vous voulez dans la vie 5/6

Nous avons vu dans les étapes précédentes comment se motiver pour obtenir ce que l’on veut dans la vie. Cela commence par créer un sentiment d’urgence à changer en associant le plaisir au nouveau comportement. Il faut ensuite rompre les patterns qui vous bloquent et les remplacer par de nouveaux patterns positifs. Il peut être utile d’avoir l’appui de mentors qui ont suivi le même chemin.

 

former son propre cheminObtenir ce que vous voulez dans la vie

 

Voyons maintenant comment faire durer le changement.

Creuser le sillon

Avez-vous déjà vu un sentier de sanglier dans la colline ? Le chemin dans la broussaille est formé par les allers et venues des animaux. Le chemin est formé par les fréquents passages.

Il en est de même pour le cerveau. C’est ce qui se passe avec le langage. Les bébés naissent avec des connexions entre les neurones leur permettant de comprendre des sons bien plus variés que ce que nous sommes capables de comprendre à l’âge adulte. Le fait d’entendre leurs parents parler crée des connexions dans le cerveau ou empêche certaines de se défaire. À l’âge adulte, faute d’avoir stimulé certaines connexions, nous ne sommes plus capables de saisir certaines nuances. Par exemple, les indiens prononcent des variantes de la voyelle « a » qui nous semblent identiques.

Pour mettre en place de nouvelles connexions, il faut…

 

creuser le sillonGraver les nouveaux comportements

 

Répéter et répéter encore

Les sportifs le font déjà : ils répètent sans cesse en se visualisant dans leurs gestes sportifs. Renaud Lavillenie et Johnny Wilkinson en sont des exemples. L’entraînement fait tout. Ils répètent inlassablement.

C’est comme apprendre à marcher, à faire du vélo ou à écrire. Il en a fallu des chutes ou des erreurs, pourtant c’est en répétant que les gestes sont devenus des automatismes.

D’un point de vue neurologique la répétition creuse de nouveaux sillons dans le cerveau : de nouvelles connexions se forment et deviennent un comportement inconscient.

 

Émotions

On ancrera plus facilement un nouveau comportement en y associant des émotions fortes. Par exemple on retiendra plus facilement une chose quand elle est associée à un contexte émotionnel fort. On deviendra plus facilement un bon pianiste si on associe plaisir et exercice.

 

Imagination ou réalité

Le cerveau ne fait pas la distinction entre la réalité et l’imaginaire si celui-ci est associé à des stimuli profonds. Si vous pensez à une situation imaginaire – mais probable – en y ajoutant force détails sonores, visuels, émotionnels et même olfactifs, votre cerveau aura du mal à faire la différence.

Chaque individu a développé des stratégies pour différencier le réel de l’imaginaire. Elles peuvent être diverses.

Par exemple, si vous avez l’habitude de manger des glaces mais qu’hier vous n’en avez pas mangé, il serait facile de vous persuader vous-même que vous en avez dégusté une hier.

Il suffirait en fait de déterminer les éléments qui font que vous savez que quelque chose s’est réellement passé (comme avoir mangé des haricots). Si, par exemple, vous avez mangé des haricots hier, il y a peut-être une voix qui dit que vous en avez mangé, ou que c’est vrai.

Il suffirait donc d’appliquer ce type de stratégie à la glace.

Mais ceci est un autre sujet… Si vous voulez en savoir plus sur la façon de trouver vos stratégies de réalité, consultez l’excellent ouvrage de Robert Dilts : Sleight of Mouth: The Magic of Conversational Belief Change.

Ce qui nous intéresse ici c’est de savoir qu’il est possible de créer de nouvelles connexions neurologiques par la pensée. Ce n’est donc pas réservé à des gestes ou des actions physiques.

 

Être pleinement associé

Prenons l’exemple de quelqu’un qui veut devenir riche. Il devra s’imaginer qu’il est déjà riche et qu’il agit en riche. Il doit être pleinement associé dans sa tête à cette situation imaginaire – situation qui, pour le cerveau, est aussi réelle que la réalité. Il devra non seulement se VOIR riche, mais aussi SE SENTIR à l’intérieur (de façon kinesthésique) riche et ENTENDRE ce que les riches entendent.

Il faut ajouter couleurs, sons, odeurs, un maximum de choses qui font que l’on se rapproche de la réalité.

recompenseRenforcement positif grâce aux récompenses

 

La loi du renforcement positif

Dans les articles précédents nous avons dit que le plaisir doit être associé au nouveau comportement. Il doit aussi être associé au chemin qui y mène.

 

Un voyage de 1000 km commence toujours par un petit pas.

 

Il ne faut pas que ce chemin devienne routine. Chaque pas doit renforcer le plaisir. Dès le début.

Prenez l’exemple des dresseurs d’animaux. Ils donnent régulièrement des récompenses à leurs élèves. Votre cerveau est pareil. Il ADORE les récompenses.

Dès qu’un premier pas dans le bon sens est fait, accordez-vous une récompense. Mais attention ! Si vous voulez vous arrêter de fumer, la récompense ne sera pas une cigarette ! Cela peut être un sourire, écouter son morceau de musique préféré, se féliciter, etc.

 

Comme un animal en cours de dressage, vous aurez hâte de fournir un nouvel effort pour obtenir une autre récompense.

 

De l’imprévu

Il faut faire attention de ne pas se donner une récompense systématiquement. Il faut se surprendre. Si chaque effort est associé à un petit cadeau, vous ne ferez pas plus que ce qu’il faut pour obtenir ce cadeau. Avouez que vous ne vous arrachez pas tous les mois pour obtenir votre salaire. Vous en faites un minimum, non ? Et cela suffit pour voir les sous tomber à la fin du mois…

Avec l’installation d’un nouveau comportement, c’est pareil. Des récompenses prévisibles sont le meilleur moyen de tomber dans la routine et de se démotiver – comme la plupart des salariés.

Il convient donc de ne pas toujours s’accorder de récompense, et de, parfois, s’accorder une récompense exceptionnelle.

Tout ceci afin de se motiver de plus en plus à suivre le bon chemin.

Donc, je vous conseille de prévoir des récompenses en terme de jalon (« quand j’aurai atteint ceci, je … »), mais aussi de vous surprendre par une récompense en cours de chemin.

 

Un renforcement positif

J’ai failli oublier… J’ai parlé de récompense. Pas de punition. Se lamenter parce que l’on n’a pas atteint ses objectifs n’est pas bon du tout. Continueriez-vous quelque chose qui ne vous rapporte que des remontrances ? Non.

Même si vous n’avez pas atteint vos objectifs, récompensez-vous. Félicitez-vous d’avoir atteint 70% ou 30% de vos objectifs.

Les renforcements (les récompenses) doivent être positifs, jamais négatifs.De plus, ils doivent survenir juste après l’effort. Donc, n’oubliez pas de vous récompenser !

 

De même, et à l’inverse, si vous cherchez à arrêter de fumer, ne cédez jamais à l’envie d’en griller une dernière. Cela créerait pour votre cerveau une récompense annonciatrice d’autres récompenses. Ce serait ouvrir la porte à d’autres cigarettes.

 

Conclusion

Nous avons vu que l’on peut mettre en place de nouveaux comportements en cassant les anciens patterns et en les remplaçant par de nouveaux plus motivants et correspondant à nos valeurs. Mais on ancre ces nouveaux comportements grâce à la répétition et à un renforcement positif. Appliquez dans votre vie de tous les jours ces principes. Vous y gagnerez sûrement.

 

Les étapes :

 

 

 

 

Images : Rob Wiltshire, Evgeni Dinev, Stuart Miles FreeDigitalPhotos.net

 

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