Comment changer de vie en 7 jours chrono

Beaucoup de personnes restent bloquées dans une vie qui ne leur convient pas. La plupart aimeraient changer de vie mais ne savent pas comment faire, ni même si c’est possible, en fait.

On nous rabâche les oreilles avec les « c’est le système », « c’est comme ça », « c’est la société qui pervertit », mais rien n’est plus faux. Tout se passe à l’intérieur. Laissez-moi vous en convaincre.

Ainsi, si vous voulez changer de vie, si vous voulez sortir du boulot – métro – dodo, ou de la rat race, comme certains disent, lisez ce qui suit.

 

changer de vie en 7 jours

 

Résumé du résumé et plan

Jour 1 : redevenir le pilote

Comprendre l’importance de l’image de soi, ses 3 personnalités, ce que l’on projette et apprendre à les modifier pour se reprogrammer vers le succès.

 

Jour 2 : mode d’emploi du cerveau

D’où viennent nos émotions ?

Apprendre à modifier nos états internes, calmer nos émotions, faire taire le critique en nous.

Se lancer dans une diète anti négativité.

 

Jour 3 : vers des perspectives positives

Apprendre l’art du recadrage, changer le négatif en positif.

Se focaliser sur le positif.

Être suffisamment flexible et s’offrir des options là où l’on restait bloqué.

Remplacer ses croyances limitantes.

 

Jour 4 : objectifs et valeurs

Comprendre l’importance de se fixer des objectifs, des rêves et l’articulation de ces objectifs avec les valeurs.

Comment utiliser l’imagination pour construire et vivre ses rêves.

Comment rêve et réalité ne font qu’un.

 

Jour 5 : ménager sa monture

Durant ce cinquième jour vous apprendrez à soutenir un effort constant pour aller loin.

Cela se fera par une alimentation saine.

Vous apprendrez à devenir résistant au stress, à fortifier votre corps et à booster votre système immunitaire.

 

Jour 6 : actionner la pompe à fric

Le thème de ce sixième et avant-dernier jour est l’argent et la richesse.

Vous changerez votre vision de l’argent.

Vous apprendrez à penser et agir comme les riches et à faire fonctionner la Loi de l’Attraction et la Loi de l’Effet Inverse.

Les 4 clés pour attirer la richesse et les 10 secrets de l’abondance n’auront plus de secrets pour vous.

 

Jour 7 : le bonheur

Enfin, vous apprendrez à construire et conserver le vrai bonheur, pour toute la vie grâce aux 8 déclencheurs du bonheur.

 

Changer de vie c’est possible !

Si vous voulez changer de vie, votre boîte à outils sera la PNL (et l’hypnose). Seulement, voilà, c’est assez compliqué. Alors il vous faut des ouvrages de vulgarisation. Anthony Robbins en a écrit quelques-uns. En voici un beaucoup plus court et percutant avec un fort ratio information / page.

Il s’agit de CHANGEZ DE VIE EN 7 JOURS de Paul McKenna.

Il est disponible avec un CD contenant des méditations.

 

Dans cet article je vais résumer cet ouvrage et y inclure des explications détaillées concernant la vision de la PNL par rapport à ce que dit McKenna. En effet, tout ce qu’il évoque vient de la PNL. La PNL est une discipline qui à cristallisé tout ce qu’il faut pour changer de vie. Une façon agréable et rapide d’intégrer cette discipline à un niveau débutant est de lire le livre « Changez de vie en 7 jours » de McKenna.

 

Peut-on réellement changer de vie en 7 jours ?

Devant un titre comme celui-ci on peut légitimement se demander si McKenna n’en fait pas un peu trop.

Le truc c’est que c’est totalement justifié. Il suffit de lire les témoignages de guérisons par Milton Erickson, Richard Bandler ou Robert Dilts utilisant l’hypnose et la PNL. Des vies ont été changées : des personnes phobiques, névrosées, démotivées ou malades d’un cancer.

Si l’on peut guérir du cancer en changeant ses croyances, on peut changer de vie.

Paul McKenna dit que :

 

ce qui rend le changement de vie possible en si peu de temps c’est que cela ne dépend pas du contexte extérieur
mais du changement de la représentation que l’on s’en fait à l’intérieur.

 

Cela a énormément d’impact. Je cite souvent l’exemple des gens qui sont nés en banlieue.

Certains se laissent influencer par les éléments extérieurs : violence, trafics, démoralisation, sentiment revanchard et tombent du côté obscur. D’autres se laissent guider uniquement par leurs principes et réussissent leur vie malgré le contexte.

On peut toujours choisir de bien agir.

Le déclic ?

Le déclic c’est un moment harajaku, comme dit Tim Ferriss. Un moment où l’on prend conscience que quelque chose doit changer et qui déclenche en soi une autre façon de voir. Les personnes qui rencontrent le succès dans leur existence et qui connaissent la formule du succès ont forcément connu un jour ce moment harajaku.

 

Et changer ce que l’on perçoit du monde extérieur,
ça on peut le faire en un instant !

 

Changer ne prend pas forcément beaucoup de temps. Fini les thérapies qui durent des années. Avec les thérapies brèves il ne faut plus des dizaines de séances. Il faut se sortir de la tête l’idée que changer demande du temps.

Ce livre « Changer de vie en 7 jours » permet d’uploader un nouveau système d’exploitation dans son cerveau. Après tout, la PNL ne veut-elle pas dire Programmation Neuro-Linguistique ?

 

Le miracle du changement

En utilisant de le méta modèle (un outil PNL) McKenna commence son aventure pédagogique en posant une question supposée faire naître l’envie de changer.

Il exploite les modalités Vako.

 

Voici sa question.

En imaginant qu’un jour, au lever du lit, un miracle a eu lieu et que votre vie est devenue exactement comme vous la désirez, comment cela serait ?

Décrivez :

  • ce que vos yeux verraient (par exemple une vue splendide sur la mer)
  • ce que vos oreilles entendraient (le bruit des vagues)
  • ce que votre peau ressentiraient (le contact de vêtements de soie, du sable sous vos pieds)
  • ce que vous ressentiriez au fond de vous (un sentiment de satisfaction, de la plénitude, du calme, …)
  • les changements qu’il y aurait eu dans votre vie, votre travail, vos relations, votre santé, votre état d’esprit pour en arriver là.

 

C’est la technique du « faire comme si« . On se place dans une situation désirée et on décrit tout ce que l’on perçoit dans chaque canal de perception.

On retrace aussi tout ce qu’il a fallu faire pour arriver à la situation satisfaisante.

Pourquoi faut-il s’adonner à cet exercice ?

Tout d’abord cela crée un ancrage, une sorte de point de repère à atteindre. Ancrer une situation recherchée est important. Il faut donc commencer par là. Mais ce n’est pas tout.

Cette question permet également d’expliciter :

  • ce qu’il faut faire pour parvenir à atteindre votre objectif (les changements qu’il y a dû y avoir)
  • les indices qui vous permettent de savoir quand vous aurez atteint vos buts (les ressentis).

 

Vous noterez aussi que la plupart des marketeurs et copywriters utilisent une question de ce genre pour vous vendre quelque chose. C’est une façon de créer de l’émotion, et l’émotion cela fait vendre.

Ou changer…

 

Et plus vous lirez la suite de cet article, plus vous serez capable de changer.

 

Une graine

 

Ok, tout ne changera peut-être pas en un jour, mais les suggestions (car on en est là, ce sont des suggestions hypnotiques – mais n’ayez pas peur, c’est pour votre bien) dans ce livre et cet article vont semer de petites graines qui vont devenir grandes. Des graines de changement. Elles vont grandir, et, un jour, vous vous lèverez et constaterez que vous avez changé.

J’ai vécu ça dans différents domaines ! Le secret c’est de programmer votre inconscient et de passer à autre chose. Pendant ce temps, lui, il va travailler comme une petite fourmi pour vous satisfaire.

La seule condition ? Le vouloir. En particulier, il faut commencer par déterminer ce que vous voulez changer.

 

La différence qui fait tout !

 

Je ne pourrais pas vous changer à votre place. L’effort doit venir de vous ; Que dis-je, l’effort ? La volonté !

 

Prenez le contrôle de votre vie avant que quelqu’un d’autre n’en prenne le contrôle !

 

Devenez le pilote ! Richard Bandler aime demander « y a-t-il quelqu’un là-dedans ? » Vous devez prendre le guidon et diriger votre vie vous-même. Ne laissez pas les circonstances la diriger, et encore moins les autres !

Oh, bien sûr, on ne peut pas tout contrôler. À ce stade il est important de s’essayer au lâcher-prise. Le lâcher-prise c’est l’art de ne pas tenter de maîtriser ce que l’on ne peut pas maîtriser.

Arrêtez de vouloir tout diriger, et plus particulièrement ce sur quoi vous n’avez pas d’influence !

Ne cherchez pas à combattre des moulins : ne tentez pas de contrôler ce qui est hors de votre portée.

 

Responsabilité

 

Mais certaines choses sont de votre ressort. Et vous devez en assumer la responsabilité. Comme je le disais plus haut, un jeune qui devient un bandit dans une banlieue en supporte toute la responsabilité. Ce n’est pas la faute de la société, c’est lui qui à un moment donné a dit oui. Il a choisi le côté obscur de la Force ! Il aurait pu choisir l’autre côté, non ?

Un petit mot sur la notion de responsabilité. Responsabilité ne veut pas dire faute. Il faut lire ici responsable au sens « je maîtrise, c’est moi qui gère », comme un responsable légal. Il faut se sentir responsable de la vie dans laquelle on se trouve pour enfin prendre en charge les changements à réaliser pour changer de vie.

Donc, la situation dans laquelle vous vous trouvez doit beaucoup à votre comportemet. Pas toujours, pas totalement. Mais, un conseil : si vous voulez en changer, commencez par endosser la responsabilité de cette situation.

 

Et implication

 

Prendre la responsabilité de prendre le contrôle de sa vie ne peut pas se faire sans une forte implication. L’implication naît du moment harajaku. C’est quand on s’aperçoit qu’il y a quelque chose à changer, et que ça urge !

Vous avez certainement déjà vu cette pub avec Christophe Bourseiller dont la voix est si caractéristique. C’est une pub qui nous incite à trier et réduire nos déchets car les poubelles débordent (on voit un tas immense d’ordures) : ça URGE !

 

Être impliqué fortement c’est faire comme si sa vie en dépendait. Voilà un bon moyen de se motiver.

 

Le premier jour : qui y a-t-il là dedans ?

L’importance de l’image de soi

Il faut bien un début à tout. Celui qui veut aller quelque part doit savoir d’où il part. Vous devez donc vous connaître et connaître les ressources dont vous disposez, et celui que vous voulez devenir.

 

McKenna attaque ce jour 1 par deux métaphores (comme quand je cite le yaourt en exemple) : se réveiller dans un monde de géants, et l’histoire du lavage de cerveaux imposé par les coréens aux prisonniers américains pendant la guerre de Corée.

 

Grâce à ces métaphores il illustre le fait que nous subissons un ancrage de la part de l’image que nous avons de nous-même.

 

L’image que nous avons de nous nous empêche d’évoluer car nous devons constamment
nous conformer à l’idée que nous avons de nous-même.

 

Le problème se pose quand on a une image de soi limitée, limitante ou dégradée. Quand on se comporte mal avec soi-même les autres le détectent et font de même. Si vous bâfrez et devenez super obèse, on se moquera de vous. Outrageux ? Mais qui a commencé le premier à se moquer de lui-même ?

De même, si vous pensez valoir peu, comment votre patron peut-il avoir envie de vous offrir le salaire dont vous rêvez ?

Si vous pensez être nul en Maths et ne pas mériter des études supérieures, qui vous ouvrira les portes des écoles si vous travaillez en conséquences (sans motivation) ?

 

On est payé en fonction de ce que l’on pense devoir recevoir.

 

À l’inverse, on peut vouloir cacher la mauvaise image que l’on a de soi par certains comportements. J’entends déjà dire certains que M. Sarkozy verse dans le bling-bling pour compenser l’image qu’il a de lui… Je n’irai pas jusque là mais je pense que cela pourra vous aider à comprendre ce que je veux dire.

 

Comprendre l’image de soi

Mais comment se forme l’image de soi ? Et comment comprendre cela peut nous aider à changer de vie ?

L’image de soi se construit au travers de tous les messages que l’on reçoit dans la vie courante comme dans son enfance. L’auteur nous en donne une preuve quand il raconte comment, par un travail de sape constant, les coréens ont réussi à convertir au communisme des prisonniers de guerre américains.

Le levier principal est de faire faire des choses insignifiantes puis de se servir de ces « pieds dans la porte » pour faire agir la personne dans le même sens. C’est possible parce que chaque être humain a tendance à agir de façon à ne pas se contredire.

Dans l’enfance, si l’on vous dit que vous êtes stupide, vous aurez tendance à agir de façon à ne pas contredire cette affirmation. Même si ce n’est pas vrai.

 

Ainsi, ce qu’affirment certains parents à longueur de journée à leurs enfants bloque leur estime de soi à un stade de sous estimation qui n’évolue plus par la suite. L’image de soi de ces enfants reste négative. Les mots sont dangereux, surtout quand on ne connaît pas leur pouvoir.

 

Prendre conscience du pouvoir des mots, d’une part, et du sentiment négatif
que l’on a vis à vis de soi d’autre part est la première étape vers le succès.

 

 

Tant d’efforts pour combattre sa faible image de soi

D’après McKenna,

le problème principal des gens qui fait qu’ils ne vivent pas la vie qu’ils veulent est qu’ils passent trop de temps et perdent trop d’énergie à essayer de cacher au reste du monde la faible estime qu’ils ont d’eux-mêmes.

 

Les gens veulent être quelque chose qu’ils ne sont pas et ne veulent pas être ce qu’ils croient être.

 

C’est là que l’auteur de Changez de vie en 7 jours introduit une belle métaphore, celle du diamant recouvert de fumier.

En évoluant dans la vie notre vraie personnalité est comme un diamant que du fumier recouvre peu à peu. Comme l’on voit ce fumier on a envie de le cacher en peignant par dessus avec du vernis à ongles. Mais si l’on enlevait les excréments on retrouverait le diamant sans avoir à le cacher.

 

Le fumier c’est tout ce qui vient construire de fausses croyances à propos de nous-même : éducation, critiques, interdits, mauvaises expériences, problèmes de santé, …

Le vernis c’est l’énergie que l’on dépense à projeter une image de soi qui nous semble plus convenable que celle que nous avons de nous.

Le diamant c’est ce que nous sommes vraiment. À propos de diamant, lisez aussi cet article qui vous montrera que des diamants dorment dans votre jardin.

 

Apprendre à connaître ses 3 personnalités

Pour apprendre de soi il faut analyser ses 3 facettes :

  • l’image que l’on veut projeter aux autres
  • l’image négative de soi, que l’on veut cacher
  • ce que l’on est vraiment.

 

L’image projetée

On arrive à déterminer ce que l’on veut montrer aux autres en se demandant :

  • comment on aime être vu par les gens
  • ce que l’on veut que les gens remarquent en premier chez nous
  • ce que l’on veut signifier pour les autres.

En fait il s’agit de dessiner le masque que l’on présente au reste du monde.

 

L’image négative que l’on tente de cacher

Maintenant, il faut élucider ce que l’on veut cacher :

  • Quelles critiques qui nous semblent injustifiées nous émeuvent – c’est alors ce que l’on veut cacher ?
  • Quels sont les traits opposés à ceux que nous prétendons avoir (voir la précédente section) ?
  • Qui nous n’aimons pas et pourquoi ?
  • Qu’est-ce qui ne sera connu qu’après notre mort ?

 

Ce que l’on est vraiment

Pour savoir qui on est vraiment, on va se demander :

  • ce que l’on fait quand on est totalement relaxé, en sécurité
  • ce qu’on fait quand personne ne regarde
  • etc.

 

Une remarque avant de continuer

Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ces notions. Pour moi, peu importe ce que l’on est à l’extérieur, à l’intérieur. Ce qui est important c’est de savoir :

  • que l’on peut changer
  • que l’on a le contrôle
  • qu’il y a des critères et des valeurs
  • que nos critères doivent avoir des choses en commun avec les critères des autres sinon aucune vie en communauté n’est possible.

Les notions de diamant, de fumier ne sont que relatives.

Mais je comprends que McKenna veut expliquer qu’il est nécessaire d’abattre ses croyances limitantes. C’est juste que le « ce que je suis vraiment » revêt une connotation spirituelle qui n’a rien d’obligatoire.

Voilà pour cette petite précision.

 

Reprogrammer son EEPROM

Les objets connectés ou les robots ont une puce mémoire qui contient leur programme. C’est ce programme qui les fait tourner, en tout cas au démarrage. Notre cerveau n’est pas très différent. Richard Bandler et John Grinder, les cofondateurs de la PNL, ont établi la science de la reprogrammation du cerveau. Bandler était informaticien ! Pourtant aujourd’hui il est un des plus grands thérapeutes et changeurs de vies au monde.

Comment a-t-il fait ?

Avec Grinder il a étudié des thérapeutes d’exception et tous deux ont appris à agir comme eux. Ils ont appris à reprogrammer le cerveau de leurs patients.

 

Il est donc possible de se reprogrammer. Mais avant de savoir comment faire, il convient de savoir par quoi ou par qui nous sommes programmés quand nous ne le faisons pas nous-même ?

 

Ce sont nos habitudes, nos émotions et notre imagination qui décident, à tout instant, de notre comportement.

 

On est ce que l’on fait. On est ce que l’on pense. Si vous voyez la vie en noir votre vie sera sombre, sans saveur.

 

À ce stade j’aimerais revenir sur ma remarque précédente sur le diamant sous le fumier. Si je ne suis pas entièrement d’accord, je reconnais quand même que cette métaphore sert le but de ce jour 1, tout comme les questions à propos du miracle qui se serait passé pendant la nuit : et si nous faisions travailler notre imagination dans le bon sens ?

 

Au contraire, faisons travailler notre imagination, nos émotions pour constamment être au top, dans un état idéal. Créons-nous des habitudes positives et engageantes. C’est le meilleur moyen de se créer la vie que l’on veut.

 

McKenna appelle cela contempler le diamant qui sommeille en nous. En dehors de toute connotation qualitative ou spirituelle, ce diamant c’est l’idéal que nous souhaitons atteindre et que l’on doit contempler pour atteindre nos objectifs.
Pour nous faciliter la tâche, l’auteur nous donne un petit exercice à faire régulièrement.

 

Exercice

  1. Prenez le temps, dans un endroit calme où vous ne serez pas dérangé, de faire cet exercice. Faites-le régulièrement.
  2. Détendez-vous et relâchez vos muscles pour être ouvert aux sensations.
  3. Visualisez en face de vous votre moi idéal (tel que vous aimeriez être). Vous pouvez également imaginer une personne qui vous inspire.
  4. Prenez le temps de l’admirer et de l’observer : comment se comporte-t-il dans des situations qui vous posent problème, comment il se tient, comment il bouge, parle, écoute…
  5. Maintenant prenez sa place, sautez dans ses chaussures et voyez, entendez, ressentez à sa place. Faites comme si vous étiez lui.
  6. Revenez en vous et méditez sur ce que ce serait d’être un peu plus au quotidien ce moi parfait.

 

Cet exercice utilise le cercle d’excellence de la PNL ainsi que les positions perceptuelles. En fait, le but de l’exercice est de s’imaginer avoir déjà atteint le succès et de modéliser cette version de soi.

 

Il a également comme objectif de faire en sorte que vous retrouviez ce diamant en vous, votre meilleure part. En creusant un peu on découvre qu’il s’agit de retrouver le bien-être et la paix avec soi.

Croire que l’on a du négatif en soi, perdre de l’énergie pour projeter une meilleure image de soi, tout ça est un frein à une vie meilleure.

 

En retrouvant de l’admiration pour soi et un sentiment positif de soi on est armé pour changer de vie.

 

 

Le deuxième jour : apprendre à utiliser son cerveau

Après avoir introduit ce nouveau chapitre, le livre s’ouvre sur une métaphore impliquant deux moines et une anecdote intéressante à propos d’Elvis qui demandait à ce que sa loge soit à 1000 yards de la scène. Cette distance, parcourue à pieds, lui permettait de construire en lui un état interne propice à la réussite.

Car il est question, dans cette section, d’état interne (ou état émotionnel).

 

Les états internes

Encore une notion de PNL. Un état interne c’est l’ensemble de ce qui se passe à l’intérieur de nous sur le plan des émotions à un moment donné. En gros, on pourrait dire que c’est notre humeur.

 

Tout comportement a pour origine un état émotionnel.

 

Tout crime passionnel à pour origine des émotions. Les disputes sont dues aux émotions. L’Europe laisse entrer des millions d’immigrés parce qu’une photo, une seule photo, a ému les foules.

Tout est émotions.

Et les comportements sont la conséquence des émotions.

 

La source des émotions

Les émotions sont causées par :

  • la physiologie
  • et les représentations internes.

 

On ressentira plus de stress, on sera plus rapidement énervé si l’on est mal nourri, fatigué par une longue attente ou une longue marche. La physiologie joue sur l’humeur et les émotions. Et inversement : quand nous sommes déprimés nos épaules tombent et nous regardons parterre.

De même, un enfant peut avoir peur la nuit uniquement parce qu’il s’imagine qu’il y a des monstres dans la nuit noire. C’est ce qu’il imagine qui crée sa peur, pas la réalité.

 

Vous l’aurez compris, des représentations négatives, une fatigue excessive (manque de sommeil), peuvent créer des états émotionnels négatifs qui ne sont que du fumier supplémentaire sur notre bijou intérieur.

 

Dire NON aux émotions négatives

L’homme ou la femme qui veut changer de vie doit dire NON à tout ce qui peut jouer négativement sur son humeur et son état interne.

Stop à la déprime : tirez les épaules en arrière et respirez un grand coup ! En changeant sa posture on peut changer son état d’esprit.

 

Changer ses représentations internes

Comme nous l’avons vu il y a peu, nos émotions sont dues en grande partie à nos représentations internes : ce que nous pensons, ce que nous imaginons, ce que nous nous répétons à longueur de journée.

Pour changer notre vie il faut changer nos représentations internes. Et, tout d’abord, il faut comprendre que c’est possible. Je vous le dis : c’est possible. Point. Des tas de gens le font déjà, guidés ou non par d’autres personnes.

Ensuite, il est normal de se poser la question suivante : « les représentations internes ne sont-elles pas liées à la réalité de l’extérieur ? » En effet, si c’était le cas, il ne serait pas possible de les modifier, puisqu’on ne peut pas changer la réalité.

C’est là qu’interviennent une table, des cartes et Machiavel.

 

Les apparences, la réalité et les cartes du monde

Si vous regardez une table et que d’autres personnes font la même chose, aucun de vous n’aura exactement la même vision de la table.

Machiavel disait que les apparences sont trompeuses.

En fait, il n’y a pas UNE réalité, mais des réalités. Chacun d’entre nous voit et entend sa propre réalité. On dit, en PNL, que chacun a sa propre carte du territoire. Le territoire est ce qu’il est (quoi que là cela puisse être encore un sujet de discussion) mais une carte le représentant peut être de différentes formes : géographique, agricole, destinée aux randonnées, sans compter les erreurs de mesures dues aux arpenteurs. Il y a donc un territoire, mais DES cartes.

Cela veut dire quoi ?

Cela signifie que chacun de nous utilise certains filtres (provenant de l’éducation, du vécu, du contexte) pour analyser et interpréter la réalité extérieure.

 

Nos représentations internes influencent donc notre perception de la réalité.

En modifiant nos perceptions internes nous modifions notre réalité.

Un petit changement peut avoir un gros impact.

 

 

Apprendre à piloter ses représentations internes

Une aptitude majeure permettant d’accéder à la réussite dans la vie est de :

savoir modifier ses représentations internes

 

Savoir accomplir cette prouesse (rassurez-vous, c’est très facile) est la clé de la réussite ou, simplement, de la prise de contrôle de votre vie.

La clé est la visualisation.

 

La visualisation pour changer de vie

Vous devrez apprendre à visualiser. Cela peut paraître simple, mais je sais que certaines personnes ont du mal à visualiser, comme par exemple, voir dans sa tête une forme géométrique en trois dimensions.

Pas de panique, c’est une aptitude qui se développe. Je vous conseille cet excellent livre : « Techniques de visualisation créatrice« .

 

Sachez cependant que beaucoup de top performers l’utilisent :

  • les artistes
  • les sportifs de haut niveau
  • les pilotes de voltige aérienne…

Ils se visualisent en train de réaliser leur performance.

Mais ce n’est pas tout !

 

Une technique pour contrôler vos émotions

Richard Bandler explique brillamment comment prendre le contrôle de son cerveau et anéantir ses émotions négatives. Il utilise la métaphore du poste de télévision.

Imaginez que vous êtes dans votre tête et que tout ce que vous ressentez, tout ce que vous voyez se passe devant vous, sur les écrans de contrôle d’une salle de contrôle. Imaginez-le comme un vieux poste de télévision. Il y a des potentiomètres, des boutons qui permettent de régler l’image et le son.

Ces petites choses vous permettent de changer l’aspect (on parle en PNL de sous-modalités) de ce que vous voyez et entendez. Elles vous autorisent aussi à déplacer votre attention (focaliser ailleurs – on parle de recadrage) sur autre chose ou une partie de la scène, ou encore un ensemble plus vaste (chunk down / chunk up).

 

Prenons un exemple.

 

Vous visualisez une situation où votre patron vous crie dessus. En règle générale cela vous terrorise. Grâce à ce procédé vous allez transformer ce que vous voyez et entendez.

Vous pouvez vous focaliser sur ses poils de nez qui dépassent, transformer sa voix en voix de Mickey ou de Donald. Vous pouvez même lui mettre (en pensée !) un nez de clown ! Tout ceci est ridicule dans la situation présente. Ce décalage désamorce la tension de la scène. Bingo ! Vous percevez la situation d’une manière plus décontractée. Vous avez modifié vos émotions !

La prochaine fois que cette situation se présentera vous n’aurez qu’à actionner une manette pour appliquer les mêmes réglages. Et voilà !

 

Dans une optique plus long terme, par exemple un changement de vie, vous pouvez utiliser cette technique pour vous visualiser dans l’état désiré (riche et entouré de bonasses, par exemple :-)).

 

Devenez le peintre de votre vie

Basiquement, tout ceci revient à juste modifier les propriétés de ce que vous voyez et entendez.

On dit que l’on peut voir la vie en rose. Chaussez des lunettes de couleur…

Vous pouvez modifier :

  • la taille des images
  • la brillance
  • la couleur (ou en noir et blanc)
  • l’éloignement
  • la dynamique (images immobiles ou mobiles)
  • la rapidité (ralenti, accéléré)
  • la hauteur des sons
  • la tessiture
  • le ton
  • la provenance et l’éloignement
  • etc.

Il est aussi possible de changer les sensations que l’on a. Si, par exemple, vous avez une boule au ventre ou à la gorge, pourquoi ne pas imaginer qu’elle se déplace lentement (c’est plus facile de faire les choses progressivement) vers le pied, puis qu’elle s’échappe dans le sol ?

Si quand vous êtes heureux vous avez un courant qui tourne dans un sens dans le ventre, alors que si vous êtes déprimé vous avez une boule, alors déroulez la boule et transformez-la en courant qui tourne dans le bon sens.

 

Toutes vos représentations internes peuvent être manipulées aussi aisément et transformer votre vie !

 

Pour bien faire vous devrez trouver par expérimentation les propriétés des images, des sons et des sensations qui sont positives et les appliquer à vos représentations et émotions négatives. Cela marche !

Par exemple, la joie peut correspondre à des images grandes, proches et brillantes alors que la déprime peut être associée à des images lointaines, petites, grises et immobiles. Vous voyez le truc ?

 

Il vous suffit donc de retrouver de bons souvenirs, d’analyser les propriétés des images, des sons, des sensations et de les appliquer à ce qui vous pose problème. Si vous n’arrivez pas à trouver de bons souvenirs, inventez-en. L’imagination peut tout. Et si vous n’y arrivez pas, demandez à quelqu’un de vous expliquer son meilleur souvenir.

 

Ce que l’on ressent dépend entièrement des qualités (sous-modalités) de ce que nous pensons et imaginons.

 

 

Faire taire son auto-critique

Nous venons de parler de situations qui nous posent problème. Mais il n’y a pas que l’extérieur qui nous limite. Nous pouvons avoir un critique interne. Certains l’appellent la bonne ou mauvaise conscience. En tout cas, nous pouvons tous avoir une petite voix qui nous critique tout le temps. On appelle cela un critique interne. C’est une partie de nous qui passe son temps à nous critiquer.

Même si c’est parfois utile, la plupart du temps cela ne l’est pas.

Il faut donc faire taire son critique interne.

 

Voici deux techniques pour y arriver.

 

1er technique pour faire taire son critique interne

Le critique interne est une partie de nous qui agit en critique. Elle est très certainement contrôlée par l’inconscient parce que celui-ci contrôle tout ce que nous ne contrôlons pas.

Il suffit donc de dire « cher inconscient merci de me dire cela, mais ce n’est pas la peine de me le répéter en ce moment. J’ai pris note. » Et de le répéter chaque fois que votre critique montre le bout de son nez. Il finira par comprendre.

 

2ème technique pour faire taire le critique en nous

Cette technique consiste à modifier les sous-modalités (les caractéristiques) de votre critique. Changez sa voix, l’endroit d’où elle vient, le débit des paroles, etc. Nous avons déjà vu cette façon de changer les perceptions internes.

 

Associez-vous à vos bonnes expériences

La capacité à retrouver ou inventer (imaginer) des expériences positives est clé quand on veut changer de vie. Une fois que vous avez identifié une telle expérience ou un tel souvenir, il faut s’associer, entrer dans ce souvenir et le vivre de l’intérieur, comme si vous y étiez et voyiez de vos yeux. C’est une notion connue sous le nom d’association en PNL.

 

Savoir s’associer avec des états positifs est très important.

 

Quand vous êtes associé à cet état positif, une bonne chose est d’en accroitre l’impact. Cela peut se faire en augmentant certaines sous-modalités (caractéristiques). Avec un peu d’habitude vous trouverez les caractéristiques à modifier pour rendre l’état encore plus motivant.

Un bel exemple est la façon de procéder des chauffeurs de salle. Un chauffeur de salle commence par dire au public « est-ce que ça va ? ». Le public répond tièdement. Il répète la question plus fort. Il répète encore, de façon de plus en plus insistante jusqu’à ce que le public soit excité et répondent à la hauteur de ce qu’il espérait.

 

Devenez votre propre chauffeur de salle !

 

Quand vous êtes au summum de l’état recherché, ancrez l’état. L’ancrage c’est la mise en place d’un signal qui permettra de répéter cet état. Si vous connaissez l’histoire du chien de Pavlov, c’est la même chose. Le son émis était un ancrage.

Vous pouvez lire cet article pour découvrir comment mettre en place un ancrage.

 

Désactiver les émotions

L’inverse fonctionne également. On peut se dissocier de certaines émotions. Il faut faire l’inverse, c’est tout !

Se dissocier d’une scène c’est la regarder au travers des yeux d’une autre personne. Pour calmer une douleur ou une émotion il faut sortir de ses propres chaussures et se considérer depuis un autre point de vue. Ne tentez surtout pas de vous concentrer sur la douleur depuis la position Moi ! Cela n’en serait que pire !

Vous pouvez en savoir plus sur la dissociation dans cet article.

 

Le booster de confiance en soi

McKenna utilise par la suite ce que vous avez appris pour l’appliquer à la confiance en soi.

En gros il faut s’associer à un état passé, connu ou inventé, de confiance en soi et l’ancrer. Ce n’est pas plus difficile. Vous trouverez dans le livre des instructions pour le faire.

 

Développer son charisme

Il applique ensuite cette technique au développement du charisme, une caractéristique très utile quand on veut changer de vie.

Il faut s’associer à une situation où l’on est charismatique, par exemple en présence d’une personne dont on est très apprécié.

 

Développer son intelligence émotionnelle

L’auteur nous dit ensuite que l’on ne sait plus gérer, de nos jours les émotions. De fait, les émotions mal gérées sont souvent sources de stress et de cancers.

Dans ce qui précède nous avons appris à changer nos émotions négatives. Il est cependant important de les accepter, de les analyser avant de les mettre aux oubliettes. Il ne faudrait pas qu’elles cristallisent dans une maladie !

Il faut donc accueillir les émotions, les prendre en compte, et, seulement après, les mettre de côté pour avancer.

Une émotion négative doit être reçue. Derrière chaque émotion il y a un message, une intention positive. C’est ce message, cette intention qui doivent être compris et intégrés, mais en aucun cas il ne faut conserver l’émotion négative. Quand l’intention positive a été décodée, analysée et utilisée, il convient de se débarrasser de l’émotion.

 

C’est cela l’intelligence émotionnelle : arriver à gérer ses émotions négatives

sans se faire submerger, tout en utilisant à bon escient leurs messages.

 

La diète de négativisme

Je ne sais pas si c’est l’auteur qui a inventé ce terme, mais il est approprié.

Vous devez, si vous voulez changer de vie, commencer un nouveau régime : une diète de négativité.

Comme avec les aliments gras et sucrés dites NON ! Arrêtez pendant quelques jours d’être négatif. Vous pouvez utiliser, par exemple, le calendrier de Seinfeld. Il est très pratique pour mettre en place des habitudes.

 

 

À l’aube du troisième jour : la puissance d’une perspective positive – le recadrage

 

Comme à son habitude l’auteur introduit cette section consacrée au recadrage par une histoire métaphorique qui illustre le changement de point de vue, autrement appelé recadrage ou changement de perspective (ou de point de vue).

L’auteur évoque les médias en ce début de partie. Or, justement, on a récemment eu un très bel exemple de recadrage à l’échelle d’un continent dont les médias sont la cause. La crise des migrants économiques se faisant passer pour des réfugiés de guerre étaient mal vue par les populations européennes. Une série de photos d’un enfant noyé sur une plage a suffi à retourner l’opinion publique (qui ne voit pas plus loin que le bout de son journal gratuit).

Voilà un recadrage : plutôt que de focaliser son attention sur le danger de populations envahissant le territoire (on en a vu les conséquences quelques semaines plus tard) la focalisation s’est faite sur un destin particulier. Le chunk down a fait mouche pour les médias.

 

Dans la partie précédente nous avons vu qu’il était nécessaire de faire taire son critique intérieur et de faire le jeûne de la négativité. Le recadrage est un excellent outil pour transformer le pessimisme en optimisme comme l’illustre l’adage « voir le verre à moitié plein et pas à moitié vide ».

 

Pourquoi le recadrage est si important ?

Le recadrage permet de transformer n’importe quelle issue bloquée en nouvelle occasion.

Mettons-nous un instant à la place des actionnaires des sociétés pétrolières. Si le pétrole doit devenir de plus en plus rare, est-ce que l’on doit désespérer ? Ou est-ce l’émergence de nouvelles opportunités dans les énergies vertes, une nouvelle révolution industrielle ?

 

Vous devez apprendre à transformer un problème en opportunités grâce à l’adoption de perspectives positives.

 

Ce changement de perspective n’est pas seulement bénéfique par l’adoption d’une attitude positive, il l’est aussi parce qu’il offre de nouvelles solutions.

 

Soyez flexibles

Si vous voulez réussir, avoir du succès, changer de vie, alors il vous faudra être flexible. En effet, tout ne roulera pas comme sur des roulettes. Vous allez rencontrer des obstacles qu’il faudra abattre ou contourner.

Il va falloir s’adapter, choisir des solutions de contournement et ne pas s’entêter dans des voies de garage.

Vous allez devoir être agile tel le roseau qui plie mais ne se rompt pas si vous voulez sortir vainqueur de toutes les embuches que vous allez rencontrer.

 

Dans la vie, plus on a de choix, d’options disponibles, plus on connaît de réussite.

 

Il faut voir cela comme un navire sur lequel il y aurait des bateaux de sauvetage. Plus il y a de canots de sauvetage, mieux c’est. S’il n’y en a pas, c’est pas bon du tout.

 

Savoir s’adapter aux circonstances

La flexibilité dont il est question c’est savoir s’adapter au contexte et aux conditions changeantes. Un très bel exemple est fourni par l’histoire « Qui a piqué mon fromage« . Cette jolie métaphore nous enseigne d’embrasser le changement, de l’anticiper, même. Car ceux qui ne l’anticipent pas se font dévorer. Préfèreriez-vous être le chêne ou le roseau, Polochon ou Flèche ?

 

Face au changement il faut agir. La procrastination ne mène à rien si ce n’est sa propre perte.

 

Comment trouver des options ?

Facile à dire ! Mais comment fait-on pour avoir le choix entre plusieurs options ?

C’est une question de créativité. Voici deux pistes.

 

Apprendre de ses échecs

La plupart des gens vivent l’échec comme… Un échec. En fait, un échec n’est rien de plus que de l’information, un feedback. Personne n’apprend sans se tromper, sans échouer, même les meilleurs. Je serais même tenté de dire que les meilleurs sont ceux qui ont le plus échoué.

Mais la différence c’est qu’ils ont persévéré et se sont nourris de leurs échecs pour apprendre.

 

Quand vous échouez en agissant d’une certaine façon, essayez d’une autre façon. L’erreur est humaine. Persévérer dans l’erreur est diabolique (Richard Bandler dirait plutôt que c’est typique de la folie).

 

Voici donc deux règles très importantes :

 

N’ayez pas peur de l’échec. L’échec est une information vous indiquant que votre méthode ne marche pas.

Quand une méthode ne marche pas, changez-en.

 

Vous seriez étonné de voir combien d’individus sur terre continuent à répéter les mêmes comportements voués à l’échec !

 

Le pouvoir des questions

Une autre technique pour développer sa créativité et trouver des options est d’utiliser des questions. Le méta modèle, en PNL, est d’une grande aide. Paul McKenna n’en parle pas directement, mais il liste des questions à se poser régulièrement.

Ces questions permettent de se concentrer sur un problème particulier et d’élargir le champ des possibles.

 

Donc, la principale question à se poser c’est :

comment puis-je faire pour tourner cela d’une façon positive ?

 

Ce livre nous donne une liste (non exhaustive) de questions à se poser :

  • Que se passerait-il si cela n’était plus un problème ?
  • Que faudrait-il faire pour que tout soit parfait ?
  • S’il y avait une solution simple, laquelle serait-elle ?
  • Qu’ai-je pu oublier de faire, dire, penser ?
  • Si je devais m’améliorer dans ce domaine, qu’est-ce que cela serait ?

 

Ce genre de questions est le genre de question à se poser quand on veut changer de vie. Prenons un exemple.

 

Supposons que vous vouliez atteindre l’indépendance financière. Les questions à se poser sont, par exemple :

  • Si j’étais déjà financièrement indépendant, qu’aurais-je fait pour y parvenir ?
  • Si je n’avais peur de rien, que ferais-je ?
  • S’il y avait un domaine dans le quel je devrais me muscler, lequel serait-il ?
  • Qu’est-ce que j’ai pu omettre pour ne pas être encore indépendant financièrement ?
  • Qu’est-ce qui, dans ce que je fais actuellement, ne fonctionne pas ?
  • Qui m’empêche d’évoluer ?
  • Qu’est-ce qui me retient ?
  • Qu’est-ce qui changerait si j’étais financièrement libre ?

 

Rester focalisé sur du positif

Un des nombreux avantage de ce genre de questions est qu’elles permettent de rester focaliser sur les solutions plutôt que sur le problème.

 

Il est important de se concentrer sur les solutions possibles plutôt que sur le problème.

 

D’une manière générale, évitez de parler en négatif (en utilisant des négations) car l’inconscient ne comprend que l’affirmative.

Rester focalisé sur les problèmes vous programme négativement. C’est le cas des populations de banlieues qui en veulent à la France parce que celle-ci a colonisé il y a 100 ans leur pays d’origine (où ils n’ont jamais mis les pieds). Comment trouver la solution à un problème si vous continuez à regarder le problème sans voir les solutions ?

 

Ensuite, ce qui est important c’est d’être focalisé. Être focalisé cela signifie quoi ?

Imaginez que quelqu’un vous maintienne la tête sous l’eau de toutes ses forces. Quelles seraient vos pensées dans cette situation ?

Laissez-moi deviner…

Votre seule et unique pensée serait de mettre la tête hors de l’eau, non ? Je me trompe ?

 

Eh bien, être focalisé, c’est cela !

 

 

Les croyances limitantes

Changer de perspective c’est non seulement augmenter le nombre des possibilités, mais c’est aussi remettre en doute les croyances qui nous limitent.

Polochon croit qu’il n’y a pas de fromages ailleurs, en tout cas, pas autant, pas d’aussi bons. Cette croyance l’empêche d’agir. On appelle cela une croyance limitante.

Le méta-modèle est un bon moyen de les combattre, mais le meilleur moyen que je connaisse pour venir à bout de croyances limitantes s’appelle les Sleight Of Mouth.

 

À l’inverse, des croyances positives et enrichissantes (on dit empowering en anglais) donnent des ailes.

 

Les croyances clés de ceux qui réussissent

Paul McKenna nous livre les 7 croyances des gens qui réussissent. Les voici :

 

1 – Vous êtes la seule personne à bien vous connaître
2 – Vous n’êtes pas comme ci ou comme ça (malade, incapable, …), c’est juste que vous avez un comportement ou des pensées inadéquats
3 – Les ressources pour réussir sont déjà en vous (ou dans un modèle que vous pouvez imiter)
4 – N’essayez pas de manger l’éléphant d’un coup ; mangez-le morceau par morceau
5 – Si ce que vous faites ne marche pas, essayez autre chose
6 – L’échec est un feedback
7 – C’est au présent que vous devez faire des choix pour le futur, pas dans le passé

 

 

Le générateur de croyances

Dans la suite de l’ouvrage, on voit apparaître le générateur de nouvelles croyances. Là encore il s’agit d’utiliser la visualisation et l’association pour imaginer une version de vous-même (ou d’une personne connue de vous ou imaginaire) qui possède déjà la croyance.

Personnellement, je vous recommande de lire le fameux et incontournable livre de Robert Dilts sur les croyances, la référence en la matière et dont j’ai fait un résumé par ici. Vous y apprendrez bien plus.

 

 

Quatrième jour : les objectifs et les valeurs

Le sous-titre de cette section est « Découvrir ce que vous voulez vraiment et réaliser vos rêves ».

Comme je le disais au début de ce post, savoir ce que l’on veut est primordial. Tout commence par là. Comment avancer si l’on ne sait pas où aller ?

En général les gens savent ce qu’ils ne veulent pas. Savoir ce qu’on veut est plus difficile !

Mais commençons par le commencement.

 

3 étapes essentielles pour changer de vie

D’après McKenna il suffit de trois choses essentielles pour obtenir la vis que vous voulez :

  • avoir une idée claire de ce que vous voulez faire (c’est votre rêve)
  • avoir un outil tel une boussole pour vous diriger (ce sont vos valeurs)
  • avoir des jalons tout le long de votre voyage (il s’agit de vos objectifs)

 

Ainsi vous pouvez réussir en poursuivant vos objectifs
guidé par vos valeurs avec comme ligne de mire votre rêve.

 

Pour l’inconscient rêve et réalité ne font qu’un

Tout le monde croit que le rêve et la réalité sont totalement distincts. Pourtant, il y en a un qui n’y voit aucune différence. C’est l’inconscient. Pour l’esprit, du moment que cela se passe dans notre tête, c’est réel.

La leçon que l’on peut en tirer c’est qu’il est bon de rêver les yeux ouverts, c’est-à-dire, faire jouer son imagination pour faire comme si on avait déjà atteint ses objectifs.

En effet, tout ce qui nous entoure, téléphone, télévision, voitures, panneaux solaires, champs s’est d’abord trouvé à l’état de pensées avant d’exister réellement. Au début était le Verbe !  Avant d’exister, une invention de l’homme doit avoir été imaginée, rêvée.

Un rêve programme l’inconscient, de sorte que lorsque l’on active ses rêves, nos rêves travaillent pour nous.

 

Et quelle est la caractéristique d’un rêve ? C’est que l’on ne peut pas échouer. Voilà une chose qui est importante et que l’on devrait utiliser plus souvent.

Posez vous la question suivante.

Que ferais-je si je ne pouvais pas échouer ?

 

Comment construire son rêve ?

OK, maintenant nous savons qu’il faut rêver. Mais comment choisir et construire son rêve ?

Savez-vous que la plupart des gens passent plus de temps à écrire la liste de leurs courses qu’à écrire ce qu’ils désirent réellement dans la vie ?

Alors :

  • faites une liste de ce que vous désirez vraiment
  • imaginez ce que ce serait de l’avoir
  • vérifiez que cela ne poserait pas de problèmes par ailleurs (cela s’appelle vérifier l’écologie de son rêve)
  • essayez de trouver comment cela pourrait venir
  • et focalisez vos pensées dessus le plus souvent possible.

 

Rester focalisé sur un rêve ou un objectif permet de traverser les pires moments. Certaines études ont montré que la plupart des rescapés de catastrophes ou de camps de concentration ont survécu parce qu’ils avaient un but qui occupait leur esprit.

Si vous n’avez pas d’objectif et n’êtes pas focalisé dessus, alors dans 10 ans vous aurez 10 ans de plus, c’est tout. Vous n’aurez pas changé de vie. Ce sera toujours la même vie.

Et même si votre vie actuelle vous convient, vous devez vous concentrer sur l’objectif de la conserver ainsi, et prévoir ou vous préparer à tout ce qui pourrait subvenir.

 

Le système de mise en place de votre nouvelle vie

Voici un système en 7 points pour changer de vie en vivant ses rêves grâce à la détermination de vos valeurs.

Les valeurs sont ce sur quoi nous nous basons pour faire des choix. C’est ce qu’il y a de plus important pour nous.

 

Étape 1 : découvrir vos  valeurs

Qu’est-ce qui est le plus important pour vous ? Que souhaiteriez-vous que l’on dise sur vous après votre mort ? Qu’est-ce qui est pour vous le plus important et admirable chez les autres ?

Ce genre de questions vous aide à lister vos valeurs.

Ce peut être l’honnêteté, l’argent , le temps libre, etc.

Vous pouvez aussi les hiérarchiser : certaines valeurs sont plus importantes que d’autres. Pour trouver votre hiérarchie de valeurs, demandez-vous ce qui serait le plus important si une de vos valeurs était vérifiée. « Qu’est-ce qui serait le plus important si j’avais beaucoup d’argent ? »

 

Étape 2 : la lettre au père Noël

Trouvez tout ce que vous aimeriez faire ou avoir en rapport avec vos valeurs.

Ne vous restreignez pas à l’horizon du possible.

 

Étape 3 : des objectifs valables

Maintenant, établissez des objectifs valables, que vous désirez réellement et très fort. Ces objectifs, ou rêves, devraient répondre aux points suivants :

  • ce sont des choses pour lesquelles vous seriez prêt à payer pour les faire
  • ce sont des choses qui vous passionnent
  • ce seraient vos occupations si vous n’aviez plus de problème de temps ou d’argent

Encore la puissance des questions…

 

Étape 4 : mesurez votre progression

En vous demandant comment ce sera quand vous vous approcherez de vos objectifs, ce que vous verrez, ce que vous entendrez, ce que vous sentirez, ce que vous ressentirez, vous trouverez le moyen de mesurer vos progrès si vous voulez changer de vie.

Il est important de savoir évaluer sa progression. N’attendez pas d’avoir atteint votre objectif. Célébrez chaque pas vers la réussite. Ainsi vous ne serez pas découragé.

 

Étape 5 : attention aux obstacles

Trouvez tout ce qui peut vous empêcher d’atteindre votre objectif, notamment, vérifier l’écologie de votre rêve. Est-ce que l’atteinte de votre but ne va pas soulever d’autres problématiques ? Est-ce que tout est clair ?

 

Étape 6 : un pied devant l’autre

Ne vous rendez pas la tâche impossible. Si vous rêvez de changer de vie, définissez des objectifs et des jalons intermédiaires. Vous n’arriverez pas à atteindre vos objectifs d’un coup, en une seule étape. Il faudra découper votre progression en petites étapes, comme des pas japonais dans un jardin.

Chaque jalons franchi sera l’occasion de célébrer.

 

Étape 7 : les bonnes ressources

Faites l’inventaire de vos ressources :

  • en vous
  • chez les autres
  • dans vos possessions
  • l’argent des autres (banquier, …)
  • etc.

 

Passez à l’action

Une fois votre plan de marche établi, il vous faut passer à l’action. Beaucoup de personnes désirant changer de vie ne passent jamais à l’action et perdent leur temps à imaginer sans agir.

 

Agissez !

 

Cela semble aller de soi, mais il n’est pas du tout évident de se décider à agir. La quasi totalité des gens avec qui je discute, quand ils se plaignent de quelque chose n’agissent pas pour changer ce qui les gêne, même quand ils le pourraient.

 

Au cinquième jour : ménager sa monture

Qui veut aller loin ménage sa monture. Votre monture c’est votre propre corps et votre propre esprit. Qui veut donc changer de vie doit aussi entretenir son corps et son esprit. Cela tombe bien. Mon blog Changer Gagner est en parfait accord avec Paul McKenna puisqu’il traite de la réussite, de la santé et de la spiritualité.

 

Non aux toxines

Si vous lisez Changer Gagner depuis un certain temps vous êtes déjà au fait que notre alimentation nous apporte des tas de poisons : le sucre addictif pour commencer, l’aluminium, la viande et le laitage frelatés, …

Si vous souhaitez changer de vie il faudra tenir la distance, garder une bonne santé et un niveau d’énergie constant et suffisant. C’est assez incompatible avec une mauvaise alimentation.

Adoptez tout de suite une meilleure alimentation.

 

Le stress, cet ennemi insidieux

La cause de la plupart des maladie peut être attribuée :

  • à des toxines
  • ou au stress (qui libère des toxines).

Une exposition constante au stress est source d’échec et de maladie. C’est bien connu.

Mais il y a un mais.

 

Devenir résistant au stress

Je ne vous demande pas d’éviter tout stress et de partie vivre dans une île déserte sans plus aucune relation humaine. Je ne vais pas vous dire que c’est la solution. Ce serait impossible pour la majorité d’entre nous.

Non, d’après McKenna, la solution c’est :

Une exposition modérée au stress

+ un temps de récupération (sommeil)

 

En matière de sommeil McKenna introduit la sieste. Nous en avons déjà parlé à propos du sommeil polyphasique. La récupération est essentielle. Si vous avez du mal à dormir essayez ces astuces pour mieux dormir.

 

L’exposition modérée au stress c’est, d’une part ne pas avoir peur de s’y confronter, mais c’est aussi d’autre part s’entraîner et s’exercer.

Je parle là du stress musculaire. Le sport et l’exercice musculaire permet d’obtenir plus de résistance. Depuis que je pratique des exercices physiques cardio fractionnés avec le HIIT je suis beaucoup moins essoufflé quand je cours ou monte les escaliers (même si je ne l’étais pas beaucoup avant, étant déjà un sportif du dimanche).

L’exercice physique permet aussi de mieux résister au stress moral en libérant des tensions.

La méditation est aussi un autre moyen de lutter contre le stress.

 

La technique du sourire

McKenna évoque aussi la méthode du sourire. Cela consiste, en position de méditation, à envoyer un sourire sincère à toutes les parties de son corps, notamment les organes internes.

C’est une forme de méditation – relaxation assez intéressante, je trouve.

 

Le booster de système immunitaire

Souhaitez-vous du bien. Soyez positif et pensez à de jolies choses et pas au pire qu’il peut vous arriver.

McKenna y va d’une nouvelle recette qu’il appelle le booster de système immunitaire. Cela consiste à imaginer son système immunitaire sous la forme de petites créatures qui dévorent toutes les choses qui peuvent attaquer le corps. Une visualisation empruntée sans doute à Robert Dilts. En tout cas, voilà une visualisation méditative bien pratique.

 

Le sixième jour : générer de l’argent

Décidément, les thèmes de Changer-Gagner se retrouvent totalement dans ce livre. Cette 6ème partie concerne l’argent et comment acquérir un état d’esprit de riche.

La métaphore de début (ce livre est parsemé de métaphores, histoires métaphoriques et citations inspirantes) est celle du mécanicien qui se fait payer 1 dollar pour avoir tapé au marteau et 4999 pour avoir su où taper.

Car McKenna nous dit que :

  • nous sommes une des plus riches personnes de la planète (vu le progrès et nos conditions de vie par rapport au passé ou certains pays)
  • plus nous avons confiance en nous et en nos capacités, plus nous pouvons les monnayer cher.

 

C’est dans la tête

Et l’auteur de nous raconter comment il est devenu millionnaire.

Pour lui, tout est dans la tête. Être riche c’est d’abord un état d’esprit. Effectivement, je vous en parlais dans les 7 remèdes contre un compte en banque à sec.

Il faut d’abord sortir de l’état d’esprit de pauvreté : un pauvre qui a cette tournure d’esprit, s’il gagne au Loto, va tout dilapider.

 

L’Effet Pygmalion

La première chose à faire est d’éviter l’effet Pygmalion, la prophétie auto-réalisatrice : si l’on pense que l’argent est mauvais, il nous filera toujours entre les doigts. Cette croyance vous sabotera si vous l’avez.

Il faut combattre les croyances limitantes dans ce domaine comme dans les autres. Nous en avons déjà parlé, n’est-ce pas ?

 

Être riche c’est pas bien

Il y a une très bonne citation d’Abraham Lincoln qui dit qu’on ne peut pas aider les pauvres en étant l’un d’eux. C’est vrai. À part servir la soupe populaire (qui est d’une très faible valeur ajoutée), sans argent et sans connaissances on ne sert pas à grand chose dans la lutte contre la pauvreté.

Devenir riche peut donc aussi servir les pauvres. Votre mauvaise conscience est-elle rassurée ?

 

La loi de l’effort inverse

Ce à quoi l’on résiste persiste. C’est la loi de l’effet inverse.

Si vous vous focalisez sur un problème en particulier, vous obtiendrez ce problème. Si l’on reste focalisé sur la pauvreté c’est exactement ce que l’on obtient.

En conséquence, il est préférable de se concentrer sur des objectifs positifs.

 

La loi de l’attraction

A contrario, ce sur quoi on se concentre, on l’obtient en plus grande quantité.

Cette loi de l’attraction est un peu new age et nous est resservie à toutes les sauces, mais il y a une part de vérité. Je vous invite à lire la Prophétie des Andes à ce sujet.

Pour changer de vie, réussir, résoudre des problèmes il faut
se concentrer sans cesse sur des solutions.

 

Se créer un mental de riche

McKenna nous livre ensuite quelques astuces pour se bâtir un mental de riche.

Personnellement je trouve certaines de ces astuces un peu bof. Il y a celle de se faire des chèques de plusieurs dizaines milliers d’euros, voire des millions, de se faire un faux relevé de compte indiquant que l’on a quelques centaines de milliers d’euros en banque.

Il y a aussi celle qui consiste à se faire et consulter régulièrement un recueil d’images correspondant au monde des riches : la maison de ses rêves, la voiture de ses rêves, une île paradisiaque, une épouse superbe, etc.

Ou encore, aller essayer des voitures de luxe, visiter des maisons bien au-dessus de vos moyens.

Bref, il faut faire comme si vous étiez riche. Votre inconscient le prendra pour vrai et vous offrira une vie riche car :

ce à quoi l’on pense intensément devient vrai.

 

Bien sûr, se concentrer très fort sur un cornet de glace risque de ne pas marcher tout de suite : une glace ne va pas apparaître soudain devant vos yeux. Il faut que cela reste faisable ! Et surtout, il faut lâcher prise et ne plus y penser afin que votre inconscient puisse y travailler en tâche de fond (il ne dort jamais, lui).

Il faut aussi développer sa sensibilité aux synchronicités comme on peut le lire dans la Prophétie des Andes. Si l’on programme son cerveau pour se créer des opportunités (cela marche comme cela), il faut savoir les saisir au vol. Il faut donc devenir suffisamment sensible aux occasions que la vie semble vous offrir de temps en temps (tout en sachant aussi les développer, car il est possible de les cultiver).

 

Mais l’argent ne fait pas le bonheur…

Tout l’argent du monde est dépensé pour se sentir bien. Posez-vous la question suivante. Pourquoi voulez-vous de l’argent ? Pour être heureux ? Pourquoi ne choisissez-vous pas d’être heureux tout de suite ?

Si vous voulez de l’argent pour ressentir certaines choses, connaître certaines émotions, alors, ressentir ces choses et vivre ces émotions sont le moyen le plus rapide d’y arriver.

 

Autrement dit, si vous essayez de façon consistante de vivre ce que l’argent vous permettrait de vivre, vous avez déjà atteint cet état.

 

Les 4 clés pour attirer la richesse

Cessez de lier temps de travail et richesse. On devient riche quand on n’échange plus son temps contre de l’argent. Inversement, échanger son temps contre de l’argent est signe de pauvreté.

La richesse vient quand on est capable d’apporter de la valeur aux autres indépendamment du temps que l’on y consacre.

Voici 4 facteurs clés de création de richesse :

  • votre apport doit être unique en son genre
  • il doit impacter un maximum de personnes
  • il doit faire une grosse différence
  • les gens doivent percevoir au maximum votre apport.

 

Comment mesurer votre progression sur la voie de la richesse ?

L’auteur indique comment mesurer vos progrès :

  • la valeur de son actif
  • le nombre de jours, semaines, mois pendant lesquels on pourrait vivre sans gagner de l’argent
  • la somme d’argent que vous pourriez perdre sans peine
  • votre nombre magique (c’est expliqué dans le livre et correspond en gros aux achats et revenus prévus sur 12 années).

 

Les 10 secrets de l’abondance

On découvre ensuite les dix secrets pour créer l’abondance :

  • Décidez dès à présent que vous êtes responsable de vos finances
  • Épargnez en premier et dépensez seulement ce que vous pouvez vous permettre de dépenser
  • Imitez les gens qui ont réussi
  • Faites provision d’argent pour les coups durs
  • Concentrez-vous sur les 20% qui rapportent 80%
  • Soyez passionné dans ce que vous faites
  • Faites payer vos compétences, pas votre temps
  • Pratiquez ce que vous apprenez en lisant ce document
  • Fêtez vos progrès et la vie
  • Continuez sans vous arrêter

 

Le septième jour : le bonheur

Il y a deux sortes de bonheur : le fait d’être bien dans sa peau et le fait d’être en harmonie avec la vie et l’univers.

 

C’est avant tout un état d’esprit

Mais ce qu’il faut avant tout comprendre c’est que le bonheur n’est pas un résultat mais un état d’esprit, une manière d’être.

 

Relaxation

La relaxation, l’auto-hypnose, la méditation peuvent vous apporter immédiatement le bonheur.

 

Les 8 déclencheurs de bonheur

D’après l’auteur les déclencheurs de la félicité sont :

  • des objectifs clairs
  • un feedback immédiat
  • la capacité à se concentrer sur ce que l’on fait au moment où on le fait
  • la possibilité du succès
  • l’implication totale
  • la capacité à être absorbé par la tâche en cours
  • le sentiment d’être aux commandes
  • le temps qui passe plus vite.

 

Mihaly Csikszentmihalyi parle de « flow« . On est dans le flow, ou « dans la zone« . C’est une situation pendant laquelle tout ce que l’on fait se fait remarquablement bien, sans anicroche, et on est en pleine conscience et lié à ce que l’on fait.

 

Comment entrer dans le flow ?

Une première technique pour entrer dans le flow est de s’atteler à la tâche immédiate de toute son ardeur. Cela permet d’abattre tous les obstacles.

Une seconde est de se remémorer ses expériences de flow ou de succès du passé et d’en tirer parti.

 

Plaisir et gratification

McKenna conclut sur le plaisir et nous conseille de :

  • mettre plus de plaisir dans notre vie
  • découvrir nos forces et de les mettre au travail
  • accomplir au moins une chose difficile par jour (c’est le fameux Manger un crapaud par jour)

 

Ce que j’ai aimé dans ce livre

Pour moi, il y a de nombreux points positifs à propos de cet ouvrage :

  • il y a beaucoup de citations inspirantes
  • on y trouve de nombreux exercices de brainstorming, de méditation qui vous aideront à changer de vie
  • un CD de scripts hypnotiques accompagne certaines éditions
  • de nombreux exemples ponctuent chaque partie
  • des histoires métaphoriques sont utilisées à bon escient
  • l’auteur dispense de nombreuses listes de points à voir
  • la PNL y est vulgarisée sans que l’on n’en parle jamais, ce qui peux abaisser le seuil de vigilance de ceux qui sont réfractaires à ce qui est compliqué.

 

Ce que je n’ai pas aimé

Je regrette cependant :

  • quelques poncifs et banalités
  • parfois les exemples (quand on a l’habitude de ce genre de livres) sont pesants – encore que ceux-ci ne datent pas d’un siècle comme dans certains bouquins réédités des dizaines de fois
  • on tombe un peu parfois dans la méthode Coué et les choses du genre Loi de l’Attraction
  • par rapport à la PNL on reste parfois à l’orée du bois : on ne rentre pas toujours au fond des choses et les outils sont parfois légers par rapport à ceux de la PNL.

 

Ce que vous pouvez gagner à lire cet ouvrage

Le titre n’est pas trop plein de promesses. Vous pouvez effectivement changer de vie en 7 jours. Mais ce sont les prémices que vous installerez en ce laps de temps.

En sept jours vous aurez appris à vous focaliser sur ce qui produit des résultats pour changer de vie.

En 7 jours vous aurez appris à piloter votre cerveau et vos émotions.

En une semaine vous aurez changé de croyances notamment envers l’argent et vos capacités.

Peut-être vous permettra-t-il de changer d’état d’esprit et de jeter les bases d’un NOUVEAU VOUS.

C’est tout ce que je vous souhaite.
Se procurer ce livre avec le CD :

 

Image : njaj FreeDigitalPhotos.net

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